jeudi 28 mars 2013

Réveils de nuit...

... la chaleur...

... les geckos, qui font une sorte de croassement d'une force impressionnante, juste derrière mes fenêtres...

... les cloches des moines, qui font hurler tous les chiens du quartier...


Dormir à la guest house

Comme j'avais déjà un contact à Chiang Mai, ma chambre était déjà réservée dans une guest house.

Comprenez, une sorte d’hôtel. Il s'agissait du Rama Guest House, pour 400 baths par nuit, soit environ 10 euros. Plutôt bon marché donc, surtout pour la qualité de la prestation: les chambres n'offrent peut être pas le luxe attendu par un pur occidental (nous reviendrons dessus plus tard), mais les avantages sont autres.
Tenue par Noi, thailandaise pure souche avec un caractère explosif, et par son neveu Hot, on se retrouve dans une ambiance familiale, avec une cuisine à disposition, un jardin qui tient de la  jungle de plantes médicinales au milieu de la ville, de quoi séduire tout de même. On peut même s'arranger pour que Yah nous emmène dans son gros 4x4 si besoin urgent, une bouteille de whisky fera son bonheur en échange.












Ci contre, une fontaine avec une tête de crocodile dedans!












A gauche, Ernestine qui dès le premier jour, profite avec bonheur d'une des fontaines.











Une dame en scooter passe tous les jours et s’arrête dans la cour pour proposer des petits plats à 20 baths la portion (en fait, pas si petit, à deux Ernestine et moi ne réussissons pas toujours à finir)! Bref, sympathique et pratique. Surtout si on calcule que l'on peut manger pour 80 baths par jours pour Ernestine et moi, ce qui revient à 2 euros par jour.








 A gauche, le salon salle à manger, admirez la finesse des murs.









 Pour les assoiffés, il y a un bar dans la guest house tenu par un français, Fred. Un grand gars plein de tatouage et fan d'animaux: ici, il y a au moins 4 aquariums, et on trouve également: deux iguanes, un lapin, un chien, et trois ou quatre chats - je n'ai pas encore bien réussi à compter. La guest house porte d'ailleurs le nom d'un de leurs chats, Rama.
Seul problème pour Ernestine et moi: nous sommes encore décalées, difficile de profiter de la ville quand il manque encore un bout de matin à notre emploi du temps. Par exemple, il est presque une heure, je ne me suis toujours pas couchée, hier Ernestine s'était réveillée et pétait la forme comme après une sieste.
L'ilot central du jardin de verdure du Rama Guest House
Plafond de l'entrée, au dessous on trouve encore une table et un banc- canapé deux places.
Bien sur, vous pouvez toujours trouver une guest house moins chère, mais vous serez en dortoir et entassés dans une courette. Ou alors, vous paierez plus cher et vous serez dans une sorte d'hôtel affichant plus ou moins des prétentions de luxe (parfois même, ce sera très moche, mais ça sera quand même plus cher!)
Allez, avouez, ça fait envie, hein?

mardi 26 mars 2013

Un sacré voyage

Et voilà! Après un long périple, nous voici arrivées, Ernestine et moi.
Dimanche: lever 6h30 du matin pour moi, 7h pour Ernestine.
Au revoir maman, frangin, etc, on y go. Après un détour imprévu et bucolique dans la campagne et sur les pavés de Chantilly (travaux sur l'autoroute, changement de route sous peine de méga bouchons), nous voici enfin à Roissy. A l'enregistrement, une petite frayeur, on a bien cru qu'il faudrait récupérer nos bagages, mais heureusement, nous avions juste une personne de la compagnie qui faisait attention à tout.
Bref, enregistrement.
Le sac d'Ernestine est choisi au hasard pour un contrôle approfondi à la douane; j'ai bien rigolé en le voyant sortir doudou, biberon, tétine et autres joyeusetés enfantines.

C'est parti pour 6h20 de vol, trajet, Paris - Doha.
Les sièges sont plutôt confortables, les gens plutôt sympathiques. Le décollage fait faire caca à Ernestine, mais rien de spécial à signaler. Ernestine regarde les films sans le son: Peter Pan presque en entier, Cendrillon.
Doha: l'avion arrive, on prend un bus (mademoiselle est ravie), on arrive dans un hall gigantesque rempli de gens. Il fait tout noir dehors, on n'aura pas profité de la vue sur Doha. Au bout de 5 à 10 minutes, c'est reparti, on montre nos billets, on prend un autre bus, et hop, nous revoici dans l'avion en moins de 20 minutes, quelle efficacité qatarienne!

6h14 de vol, Doha - Bangkok.
L'attente semble longue entre le moment de l'arrivée dans l'avion et le repas, car je veux qu'Ernestine dorme enfin, elle n'a pas fait de sieste depuis deux jours et s'est levée très tôt. Nous avons trois places pour deux, c'est parfait: mademoiselle dormira tranquillement installée sur deux sièges. Plus personne ne parle français parmi le personnel, c'est le début du dépaysement, je ne croise pas de français non plus, juste beaucoup d'allemands.
Arrivée à Bangkok. L'aéroport est simplement immense. La chaleur humide et la fatigue me rendent nauséeuse. J'en oublie même de faire des photos, pourtant l'aéroport est gigantesque, disproportionné, avec des kilomètres de tapis roulants, et une véranda serre en plein milieu, des fleurs dans les couloirs...
Les thais que l'on croise nous disent bonjour, font des coucous à Ernestine, c'est impressionnant cette chaleur toute naturelle et désintéressée.
Nous arrivons enfin dans la salle d'attente, ultra grande comme le reste, et là, j'ai pris une ou deux photos, car après m'etre forcée à manger un morceau de prince qui restait dans ma poche, ça va mieux!

 La vue depuis notre salle d'attente, impressionnant de voir tous ces avions alignés, et un petit au fond qui arrivait tout droit...
























Dans la salle d'attente, finalement, Ernestine a plutôt la pêche malgré l'absence de sommeil. Mon oeil lutte horriblement, la fatigue ne me donne pas bonne mine!

Mais le soleil qui se lève dans la salle d'attente, c'est juste sublime comme lumière...

1h30 de vol ensuite, Bangkok - Chiang Mai. Le terminus est tout petit, mais Eleonore n'est pas là... Elle m'attendait du côté des arrivées des passagers intérieurs avec un chauffeur, parfait!
Il n'y a plus qu'a poser les bagages, et dormir, dormir....Sans oublier quand même de chanter quelques petites chansons guitare deux voix.

Bientôt, la guest house!