mardi 26 mars 2013

Un sacré voyage

Et voilà! Après un long périple, nous voici arrivées, Ernestine et moi.
Dimanche: lever 6h30 du matin pour moi, 7h pour Ernestine.
Au revoir maman, frangin, etc, on y go. Après un détour imprévu et bucolique dans la campagne et sur les pavés de Chantilly (travaux sur l'autoroute, changement de route sous peine de méga bouchons), nous voici enfin à Roissy. A l'enregistrement, une petite frayeur, on a bien cru qu'il faudrait récupérer nos bagages, mais heureusement, nous avions juste une personne de la compagnie qui faisait attention à tout.
Bref, enregistrement.
Le sac d'Ernestine est choisi au hasard pour un contrôle approfondi à la douane; j'ai bien rigolé en le voyant sortir doudou, biberon, tétine et autres joyeusetés enfantines.

C'est parti pour 6h20 de vol, trajet, Paris - Doha.
Les sièges sont plutôt confortables, les gens plutôt sympathiques. Le décollage fait faire caca à Ernestine, mais rien de spécial à signaler. Ernestine regarde les films sans le son: Peter Pan presque en entier, Cendrillon.
Doha: l'avion arrive, on prend un bus (mademoiselle est ravie), on arrive dans un hall gigantesque rempli de gens. Il fait tout noir dehors, on n'aura pas profité de la vue sur Doha. Au bout de 5 à 10 minutes, c'est reparti, on montre nos billets, on prend un autre bus, et hop, nous revoici dans l'avion en moins de 20 minutes, quelle efficacité qatarienne!

6h14 de vol, Doha - Bangkok.
L'attente semble longue entre le moment de l'arrivée dans l'avion et le repas, car je veux qu'Ernestine dorme enfin, elle n'a pas fait de sieste depuis deux jours et s'est levée très tôt. Nous avons trois places pour deux, c'est parfait: mademoiselle dormira tranquillement installée sur deux sièges. Plus personne ne parle français parmi le personnel, c'est le début du dépaysement, je ne croise pas de français non plus, juste beaucoup d'allemands.
Arrivée à Bangkok. L'aéroport est simplement immense. La chaleur humide et la fatigue me rendent nauséeuse. J'en oublie même de faire des photos, pourtant l'aéroport est gigantesque, disproportionné, avec des kilomètres de tapis roulants, et une véranda serre en plein milieu, des fleurs dans les couloirs...
Les thais que l'on croise nous disent bonjour, font des coucous à Ernestine, c'est impressionnant cette chaleur toute naturelle et désintéressée.
Nous arrivons enfin dans la salle d'attente, ultra grande comme le reste, et là, j'ai pris une ou deux photos, car après m'etre forcée à manger un morceau de prince qui restait dans ma poche, ça va mieux!

 La vue depuis notre salle d'attente, impressionnant de voir tous ces avions alignés, et un petit au fond qui arrivait tout droit...
























Dans la salle d'attente, finalement, Ernestine a plutôt la pêche malgré l'absence de sommeil. Mon oeil lutte horriblement, la fatigue ne me donne pas bonne mine!

Mais le soleil qui se lève dans la salle d'attente, c'est juste sublime comme lumière...

1h30 de vol ensuite, Bangkok - Chiang Mai. Le terminus est tout petit, mais Eleonore n'est pas là... Elle m'attendait du côté des arrivées des passagers intérieurs avec un chauffeur, parfait!
Il n'y a plus qu'a poser les bagages, et dormir, dormir....Sans oublier quand même de chanter quelques petites chansons guitare deux voix.

Bientôt, la guest house!

4 commentaires:

  1. Oulala j'ai du retard !
    J'ai plusieurs articles à lire ma foi.

    Salut l'aventurière !

    Je crois que l'avantage de l'avion est de commencer son périple dans le ciel. Le problème néanmoins est que ces machines restent des suppositoires avec des ailes. Je pense que ceci explique ce paradoxe de voyager la tête dans les nuages et de finir la tête dans le cul. Amis poètes...

    Pourquoi es-tu labas ? Que trouver à Chang Mai ? Tu vas devenir une pro de la boxe thai ? Manger des insectes ? Faire du bazard la night ? Rouler à droite malgré tout ? Galérer à trouver le bon moyen de transport dans une ville méga grande ? Trouver les perles dans la relation avec les autres ? Lire les écriteaux sur les arbres dans les jardins ?

    Tu as tellement d'atouts, de qualités, de savoir-faires. J'espère que tu trouveras une raison, un taf et truc qui te fasse plonger et ne plus nager en surface comme beaucoup de touristes (moi compris biensur). Courage, force et détermination mon amie !

    PS : ta fille est trop belle !

    Je lis le reste. Nar trouv

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  2. hmmm... questions intéressantes. Je vais réfléchir à ce que je peux concocter pour y répondre...

    ps: je suis bien d'accord.

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